"Toute vérité n'est pas bonne à dire" dit-on en français. La démarche du Talmud et d'Abraham de s'adapter à son interlocuteur est sage.
Le problème de l'abandon du caractère idéal, unique, absolu de la vérité dans le monde contemporain dans lequel désormais chacun ou chaque groupe pense détenir légitimement sa ou ses vérités, pose un problème de fond et non pas seulement de stratégie : nous n'habitons plus le même monde. Faut-il s'y résoudre ? Est-il toujours opportun de chercher "la" et non pas "ma ou notre" vérité" ? Je ne sais pas si la Torah peut nous éclairer
C'est le paradoxe de notre vie. De mon point de vue, je dois chercher LA vérité. Je dois aussi être conscient que, de l'extérieur, elle semblera être MA vérité et que, dans de nombreux cas [sauf pour les descriptions de la réalité objective], je ne serai jamais en mesure de combler ce fossé. Mais je ne peux pas laisser cela affaiblir ma détermination à parvenir à LA vérité malgré tout.
Bonjour Rabbi,
"Toute vérité n'est pas bonne à dire" dit-on en français. La démarche du Talmud et d'Abraham de s'adapter à son interlocuteur est sage.
Le problème de l'abandon du caractère idéal, unique, absolu de la vérité dans le monde contemporain dans lequel désormais chacun ou chaque groupe pense détenir légitimement sa ou ses vérités, pose un problème de fond et non pas seulement de stratégie : nous n'habitons plus le même monde. Faut-il s'y résoudre ? Est-il toujours opportun de chercher "la" et non pas "ma ou notre" vérité" ? Je ne sais pas si la Torah peut nous éclairer
C'est le paradoxe de notre vie. De mon point de vue, je dois chercher LA vérité. Je dois aussi être conscient que, de l'extérieur, elle semblera être MA vérité et que, dans de nombreux cas [sauf pour les descriptions de la réalité objective], je ne serai jamais en mesure de combler ce fossé. Mais je ne peux pas laisser cela affaiblir ma détermination à parvenir à LA vérité malgré tout.